Altitude : 2000m / ENVIRONNEMENT : Forêt d'altitude
Espèce : arabica / Variété : Heirloom
Récolte : Novembre à janvier / Type de récolte : Manuelle
Process : Nature / Séchage : Sur lits africains
Score : 83+
LES CAFÉS DE FORÊT
Bien plus qu’un café sous ombrage éthiopien, le projet des Cafés de Forêt soutient une agriculture paysanne,
Respectueuse des forêts primaires et produisant des cafés innovants de haute qualité.
Des cafés en accord parfait avec notre métier d’artisan torréfacteur.
A PROPOS
Au cœur de l’appellation Jimma, dans des parcelles familiales héritées de son père, Mohamed Ali produit un café de forêt nature aux profils délicats et floraux. La ferme de Gera se situe à 2000 m d’altitude. Elle abrite une forêt faite d’espèces endémiques et de caféiers repiqués ici à partir de plants sauvages de variétés locales. Conscient de la richesse naturelle de ce milieu, Mustafa Mohamed Ali a choisi d’œuvrer à sa valorisation. A force de patience et grâce à un changement de législation, il a pu obtenir récemment une licence d’exportation qui lui permet de vendre ses récoltes directement à Belco. Cette traçabilité totale assure la reconnaissance de ce système agroforestier exceptionnel, qui favorise des productions annexes comme le miel. Au plus près du travail de Mohamed Ali, notre équipe en Éthiopie l’accompagne depuis deux ans maintenant.L’HISTOIRE
DU PRODUCTEUR
Mustafa Mohamed Ali inscrit son activité dans une tradition familiale, plus spécialement dans les pas de son père, dont il cherche à maintenir l’héritage, ici agricole.
La longévité de la famille de Mohamed Ali dans la production de café est due en partie à une stabilité rapidement acquise, dès les années 1950, par la vente des premières récoltes aux commerçants yéménites qui venaient alors s’approvisionner dans les campagnes éthiopiennes. Le père de Mohamed avait étudié en Égypte et était devenu Imam ; il entretenait des liens particuliers avec ces commerçants étrangers qui lui ont permis de développer ses plantations caféières. Quand Mohamed Ali a repris la gestion des parcelles dans les années 1980 il a immédiatement œuvré à leur maintien. Après une parenthèse de deux années passées en Arabie Saoudite (1984-1986), il revient dans sa région natale plus convaincu encore de la spécificité du leg de son père.
Mohamed Ali travaille des parcelles de tailles relativement réduites, avec le souci de maintenir les spécimens issus des caféiers sauvages de la forêt de Choche et de produire un café de qualité. Il s’engage à protéger les forêts dans lequel son café est produit. C’est avec conviction qu’il rappelle le patrimoine naturel qu’elles représentent et l’apport de ce mode de culture pour son café.
Depuis deux ans, suite à des évolutions de la législation éthiopienne, Mohamed Ali a la possibilité de vendre ses productions directement à l’international. Jusque là les producteurs travaillant des fermes de tailles réduites devaient vendre leurs cafés soit à un collecteur soit directement à la bourse du café (ECX) à Addis Abeba qui centralisait les achats internationaux, estompant trop souvent la traçabilité. Ce tournant constitue une prise d’indépendance pour Mohamed Ali qui fait maintenant le choix de vendre son café intégralement à notre partenaire sourceur pour une traçabilité totale.
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